✅ Guide pratique pour les expatriés de retour en France : formalités retraite à ne pas oublier

Le retour en France après une expatriation est un moment charnière, notamment pour remettre en ordre son parcours retraite. Que vous soyez rentré définitivement ou temporairement, certaines démarches sont essentielles pour sécuriser vos droits à la retraite.

Voici les étapes clés à suivre pour ne rien oublier.

  1. 🗂 Faire un point sur votre carrière à l’étranger

Commencez par recueillir tous les justificatifs liés à votre activité professionnelle à l’étranger :
• Contrats de travail
• Bulletins de salaire
• Attestations d’employeurs
• Certificats fiscaux étrangers
• Preuves de résidence ou de cotisations à un régime local

💡 Ces documents seront utiles pour valider vos droits à la retraite française et/ou étrangère.

  1. 🔄 Vérifier l’existence d’une convention bilatérale ou multilatérale

Renseignez-vous pour savoir si la France a signé une convention de sécurité sociale avec le pays où vous avez travaillé. Ces accords permettent :
• Le transfert ou la totalisation des trimestres entre les pays,
• L’évitement de la double cotisation,
• Une liquidation plus simple des pensions.

📍 Deux grandes familles d’accords :
• Conventions bilatérales : ex. France–États-Unis, France–Canada, France–Maroc, etc.
• Règlements européens : s’appliquent à l’UE, l’EEE et la Suisse, avec une coordination complète des régimes de retraite.

📌 Consultez le site du Cleiss pour la liste à jour des conventions.

  1. 📬 Informer les caisses françaises de votre retour

À votre retour, contactez :
• L’Assurance retraite (CARSAT) de votre région
• La Caisse de retraite complémentaire (Agirc-Arrco si vous étiez cadre ou salarié)
• Et le cas échéant, la CNAVPL ou autres régimes spécifiques si vous étiez indépendant ou libéral

Expliquez votre parcours à l’étranger et demandez un relevé de carrière actualisé. Vous pouvez aussi ouvrir un compte sur lassuranceretraite.fr.

  1. 🧮 Demander la régularisation des trimestres

Si vous avez cotisé à un régime étranger non lié par convention, vous pouvez :
• Demander une validation gratuite de certains trimestres au titre de la « période assimilée » (cas des détachés ou des coopérants, par exemple),
• Ou effectuer un rachat de trimestres, souvent limité à 12 trimestres maximum.

🧾 Astuce : certaines cotisations volontaires (CFE, caisse des Français de l’étranger) permettent aussi de continuer à cotiser en France pendant l’expatriation.

  1. 📅 Préparer votre demande de retraite internationale

Lorsque vous approcherez de l’âge de la retraite :
• Une demande unique peut suffire dans les cas de conventions (UE notamment),
• Chaque pays concerné calculera et versera sa part de retraite selon ses règles,
• Les périodes validées à l’étranger peuvent compléter vos trimestres sans être comptées en double.

  1. 🛠 Se faire accompagner

Le retour d’expatriation rend les parcours professionnels souvent complexes à analyser : multi-régimes, multi-pays, périodes non cotisées…

N’hésitez pas à :
• Solliciter un entretien information retraite gratuit auprès de l’Assurance Retraite ou de l’Agirc-Arrco,
• Vous faire accompagner par un conseiller en optimisation retraite, comme ceux d’Essor Retraite.

✅ En résumé : votre checklist retour expatriation

📌 Action 💼 À faire
Récupérer vos justificatifs étrangers Contrats, fiches de paie, attestations
Vérifier l’existence d’une convention Sur le site du CLEISS
Contacter vos caisses françaises CARSAT, Agirc-Arrco, CNAVPL…
Régulariser les trimestres Rachat, validation, cotisation volontaire
Préparer la demande de retraite Unifiée si possible
Se faire conseiller Pour optimiser votre retraite

Pour aller plus loin, Essor Retraite vous propose un bilan retraite personnalisé, adapté à votre parcours international. Contactez-nous pour en savoir plus !

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